Recyclage des masques de procédure

Recyclage des masques, Josée Lacasse en parle au journal de TVA

Retranscription de la vidéo sur le recyclage des masques par Alco Prévention Canada

Depuis le début de la crise de la Covid, les problèmes environnementaux sont nombreux depuis le début de la crise sanitaire.

Un nouveau problème, les milliards de masques de protection qui se retrouvent à la poubelle.

On en parle avec Josée Lacasse, directrice des ventes de Alco Prévention Canada.

Merci, Mme Lacasse, d’être là parce qu’il y a une façon finalement une façon de disposer des masques et de les recycler.

C’est sûr, c’est certain cela fait longtemps qu’on en parle, mais maintenant, il y a vraiment des choses en place pour le recyclage des masques.

C’est ce qui est intéressant, soyons honnêtes, c’est un vrai fléau pour l’environnement tout ce qui regarde les masques depuis deux ans. Alco Prévention Canada et EPI Canada travaillent en partenariat avec JWG et recycle Québec, et Alco prévention Canada en est rendu là, on fait de la prévention au niveau de l’environnement aussi. 

C’est quelque chose pour moi dont je suis extrêmement fière, donc c’est simple, on appelle ça une boîte de valorisation, c’est une boîte qui peut contenir 1500 masques souillés et la boîte arrive en entreprise avec une étiquette de purolator.

Pour le retour, tout simplement on doit apposer l’étiquette dessus attendre deux à trois jours et la boîte est récupérée à ce moment-là.

C’est que ces masques-là ne vont pas se retrouver à la poubelle, mais vont plutôt avoir une deuxième vie.

Qu’est-ce qui se passe avec les masques ? À quoi ça va servir après?

99% du produit des masques peut être utilisé pour faire des blouses et des chemises au niveau des hôpitaux, il retire la bande de métal, les élastiques et avec le tissu, on est ensuite capable de refaire des produits qui vont être recyclés à nouveau.

Est-ce que plusieurs entreprises ont déjà embarqué avec vous?

Oui, j’ai eu une grosse semaine bien mouvementée en quelques jours, on a eu plus de 500 courriels en 4 h je n’ai jamais vu ça, après c’est une préoccupation pour les entreprises et les individus au Québec.

On a même eu des demandes à l’extérieur du Québec parce que par jour comme individu on peut utiliser 3 ou 4 masques que nous allons jeter.

Même au niveau du Canada on parle de 63.000 tonnes d’équipement qui ont été importées au Canada pendant la pandémie.

L’ONU précise que 75% des déchets liés à la pandémie de la COVID terminent dans les océans ou les décharges.

Ça devient vraiment un enjeu assez important pour l’environnement.

C’est sur que c’est inquiétant puis on s’en rend compte avec les gens qui nous contactent, même ce matin j’ai eu plusieurs appels d’entreprises qui veulent dès demain matin avoir un appel avec nous.

On voit que c’est un fléau.

Moi, je prends des marches tous les jours et tous les jours.

Je vois des masques dans les stationnements, dans les rues, dans les parcs et je suis certaine que c’est la même chose pour tout le monde au Québec, tout le monde au Canada et tout le monde sur la planète.

C’est un vrai fléau et comme vous dites!

75 pour cent des masques se retrouvent dans les eaux souillées, dans les océans, dans nos parcs, tout ce qui est au niveau de l’environnement.

C’est triste.

On en est même revenu ou le tout emballer doit être aseptisé, on fait attention avec la pandémie on a l’impression que nous avons peut-être perdu un peu nos bonnes habitudes, justement, pendant la crise actuelle.

Moi, je pense que non.

C’est sûr que moi, je suis végétarienne ça fait 30 ans que je suis pro environnement.

Je côtoie des gens comme ça, mais moi, je suis sensible à ça le recyclage des masques et depuis le début de la crise de la Covid.

Les problèmes environnementaux sont nombreux depuis le début de la crise sanitaire, un nouveau problème, les milliards de masques de protection qui se retrouvent à la poubelle.

C’est quelque chose qui est vraiment accessible. Donc moi, je crois que c’est quelque chose qui en vaut vraiment la peine et que les gens sont soucieux de ça alors pour éviter justement de les jeter à la poubelle, ces masques.

Exactement, donc ils vont être utilisés pour faire des produits, comme je disais tantôt. Mais ces jaquettes ou ces blouses vont être recyclées aussi par la suite.

Donc, c’est un cycle qui n’en finit plus, finalement.

D’après moi, des masques, on en a encore pour quelques mois encore si ce n’est pas des années.

Merci beaucoup, Madame Josée Lacasse directrice des ventes de Alco Prévention Canada.